Herat, la Sereine

“ Herat est un comble, une ville sans maisons ni rues. La première impression pourrait être celle d´un malaise. Chez moi ce fut celle de
l´emerveillement…… Elle m´a pris aux tripes au premier coup d´oeil et ne
m´a plus lachè.Chaque fois qu´on m´interroge sur mon voyage ….
J´ai répondu: “ Le dépaysement a commencé à Herat. Jusqu´alors c´était plus ou moins du déja vu.” …..
Le miracle avec Herat c´est qu´elle est en réalité ni pauvre ni misérable même si un regard occidentalement orienté n´y voit que pauvreté et misère.
Les rues sont de terre, avec trottoirs de terre et rigoles de terre. Les maisons plates, sans étages, sont de terre, de briques de terre avec un toit recouvert de terre ou de branchages.”Jack Thieuloy « En route vers l ´Inde »




Nous passons la soirèe dans une çaikana d´un autre monde.
« Les afghans de la çaikana, stoned comme tous ici, font exploser leurs instruments dans un rythme hypnotisant, le bobol tourne, le narghilé tourne, les danseurs tournent comme des derviches, tout tourne …..nos poumons explosent, saturés de ces fumées défoncantes … »
Un vieil Afghan , und Grand Fumeur de Merde devant les dieux, nous fait visiter sa piaule, une piaule des mille et une nuits … ”
La civilisation est bien loin maintenant